Pauline lombardo Vermandel Pauline lombardo Vermandel

Et si notre énergie ne dépendait pas de ce que nous ajoutons, mais de notre compréhension ?

Depuis que je pratique le yoga et que j’ai choisi une alimentation plus consciente, j’ai compris que prendre soin de soi ne passait pas par “faire plus”, mais par apprendre à écouter et à simplifier. Sur mon tapis, j’ai découvert que le souffle est un guide : il me montre mes limites, il m’invite à relâcher quand je pousse trop, il m’accompagne pour trouver de l’espace là où je croyais qu’il n’y en avait pas. Dans mon assiette, j’ai appris que certains choix m’alourdissent et me fatiguent, alors que d’autres me donnent une énergie stable et douce. Ces constats, je les ai faits au fil du temps, en pratiquant, en testant, en observant.


C’est en rencontrant la Médecine Traditionnelle Chinoise que j’ai trouvé un langage qui mettait des mots sur ces ressentis. La MTC parle de “réserves” d’énergie, de Qi, de la nécessité de les nourrir et de les préserver pour vivre en équilibre. Et tout à coup, j’ai vu que ce que je touchais dans le yoga et dans l’alimentation du bon sens, c’était exactement ça : apprendre à préserver pour ne plus épuiser.

« Le défi n’est pas tant dans l’action que dans le regard que nous portons sur ces gestes. »
— Pauline Lv

Nous pourrions croire que c’est compliqué, que cela demande une discipline difficile à mettre en place. Mais la réalité est plus simple : nous faisons déjà l’essentiel, chaque jour. Nous mangeons, nous respirons, nous dormons. Le défi n’est pas tant dans l’action que dans le regard que nous portons sur ces gestes. Tant que nous les vivons comme de simples automatismes, ils perdent leur pouvoir. Dès que nous y mettons de la conscience, ils deviennent des leviers puissants pour nourrir nos réserves et renforcer notre énergie vitale.

L’alimentation, par exemple, est un point d’ancrage concret. Trois fois par jour, nous avons l’occasion de choisir des aliments qui soutiennent notre digestion plutôt que de l’épuiser. Pas besoin de chercher des recettes compliquées ou des tendances passagères : des plats simples, adaptés à la saison, préparés avec soin, suffisent. Ce que nous appelons le “bon sens” rejoint ici la sagesse millénaire de la MTC, qui rappelle que les aliments apportent bien plus que des calories. Ils transmettent une qualité énergétique qui influence directement notre vitalité.

La respiration, elle, est comme une énergie invisible que nous oublions de cultiver. Le yoga m’a appris à en mesurer l’impact : un souffle ralenti peut apaiser un mental agité, une respiration profonde peut redonner de la clarté quand tout semble confus. En MTC, le souffle est intimement lié au Qi, cette énergie vitale qui circule dans les méridiens. Quelques minutes par jour, le soir ou à un moment de pause, suffisent à transformer nos habitudes. Le corps apprend peu à peu à respirer plus profondément, à mieux s’oxygéner, et cette présence au souffle finit par s’inviter dans toute la journée.

Et puis il y a le repos. Nous n’avons pas le choix de dormir, mais la vraie question est : comment dormons-nous ? Ce n’est pas une affaire de durée, mais de qualité. Une longue nuit peut être “épuisante” si l’esprit ne parvient pas à s’apaiser, si le corps lutte avec une digestion trop lourde. À l’inverse, quelques ajustements simples suffisent à transformer l’expérience du sommeil. Un repas du soir plus léger, quelques respirations conscientes avant de fermer les yeux, un rituel qui envoie le signal que la journée est terminée… Ces détails font toute la différence. Ils permettent au corps de vraiment se déposer et au sommeil d’être plus profond, plus stable, plus régénérateur.

Quand je regarde ces trois piliers — manger, respirer, dormir — je réalise à quel point ils sont déjà là, dans nos vies. Nous n’avons rien à inventer, rien a ajouter. Nous avons simplement à nous rappeler que ces gestes quotidiens, si ordinaires en apparence, contiennent en réalité l’extraordinaire. Ils sont les fondations de notre vitalité, le socle de nos réserves. Et c’est précisément cela que la Médecine Traditionnelle Chinoise nous enseigne : revenir à l’essentiel, nourrir ce qui nous porte, préserver ce qui nous fait tenir.

C’est exactement ce que j’enseigne dans ENPHASE : une meilleure connaissance des besoins fondamentaux de notre corps, éclairée par l’énergie des saisons. Évidemment, nous sommes uniques et chacun porte ses déséquilibres, ses sensibilités, ses histoires. Mais les bases que je transmets offrent un socle solide, une nouvelle compréhension de soi sur laquelle chacun peut construire. Revenir à ces fondations, c’est se donner la chance de vivre avec plus de clarté, plus d’énergie, plus d’harmonie.

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Pauline lombardo Vermandel Pauline lombardo Vermandel

À quoi bon écrire alors que personne ne lit ?

On croit perdre du temps quand on lit. En réalité, on le retrouve. Parce que dans ces moments de pause, loin du multitâche et du ‘vite fait bien fait’, on réapprend à être, à écouter, à ressentir. Lire aujourd’hui, c’est un acte de résistance.

Franchement, à quoi bon ?

La question est légitime. Qui lit encore vraiment aujourd’hui ? Qui prend le temps de s’asseoir, de dérouler un texte, de se laisser emporter par des phrases qui demandent autre chose qu’un simple coup d’œil ou un scroll rapide ? Pas grand monde. Et c’est bien ça le problème.

Nous vivons dans une époque où tout doit être court, rapide, digeste en trente secondes. Le règne du snack. Snack vidéo, snack info, snack inspiration. Et moi, je choisis d’écrire des billets de blog, mais aussi d’écrire pour moi. Des textes plus longs, qui demandent une vraie présence. Est-ce que c’est absurde ? Pour moi, c’est aussi un acte de résistance.

Le paradoxe de notre temps

On veut tout faire en même temps. On écoute un podcast en marchant, on répond à un message pendant qu’on mange, on fait défiler des vidéos en parlant avec nos enfants. Et lire ? Lire exige une chose devenue presque subversive : se concentrer sur une seule tâche. Impossible de lire “en parallèle”. J’ai essayé une fois de lire en marchant. Résultat : ridicule et je n’ai rien retenu.

Alors, qu’est-ce qu’on appelle “perdre du temps” ? Est-ce ne rien faire ? Est-ce être incapable de cocher dix cases d’une TO DO list en une seule heure ? Est-ce refuser d’être dans ce mode multitâche permanent qui finit par nous déposséder de nous-mêmes ? Je me pose une autre question : pourquoi avons-nous tellement peur du vide ? Pourquoi chaque silence doit-il être comblé par du bruit ? Pourquoi avons-nous plus peur du calme que du chaos ?

La peur du manque de silence

Moi, j’ai peur aussi. Mais pas du vide. J’ai peur du manque de vide. J’ai peur de ne plus avoir de silence, de ne plus avoir ces moments où le temps s’étire sans rien demander. Parce que c’est là, dans ce silence, que naît la vraie vie intérieure.

Quand avez-vous pris le temps, pour la dernière fois, de ne rien faire ? Je parle de vraiment rien faire. Pas de scroller, pas d’écouter, pas de regarder. Juste… être là. Ce n’est pas confortable, c’est vrai. Parce que dans ce silence, les pensées remontent, les émotions refont surface. Mais c’est aussi là que la créativité explose, que l’intuition prend forme, que les vraies envies apparaissent.

On se prive de ça à force de remplir nos journées. Et après, on s’étonne de se sentir vides.

Le mensonge du “vite fait bien fait”

Je ne crois plus au “vite fait bien fait”. C’est une illusion moderne, un mensonge collectif. On nous a appris que faire plus, plus vite, c’était être efficace, accompli, réussi. Mais regardez autour de vous : est-ce que ça rend les gens plus heureux ? Plus présents ? Plus vivants ? Pas vraiment.

Ce qu’on récolte, c’est surtout de l’épuisement, de la frustration, des existences surchargées où on court sans jamais arriver. Nous croyons gagner du temps mais en réalité nous le perdons. Nous le perdons à passer à côté de l’essentiel.

La vérité, c’est que nous ne savons plus être.

Nous ne savons plus écouter.

Nous ne savons plus parler vraiment.

Et pour ceux qui me lisent encore… nous ne savons plus lire.

Lire, aujourd’hui, demande un effort presque héroïque. Résister à la tentation d’aller voir ailleurs, de cliquer, de zapper. Offrir son attention, entièrement, à un texte. C’est rare, c’est précieux.

Lire comme un acte de résistance

Écrire, pour moi, c’est donc tendre une main. Dire : “Arrête-toi un instant. Entre dans ce rythme-là. Prends le temps de ces mots.” Lire, c’est un choix radical dans un monde obsédé par l’instantané. C’est dire : je suis encore capable de rester là, d’aller au bout d’une idée, de laisser un texte me traverser.

C’est pour ça que je continue d’écrire. Pas pour convaincre les foules. Pas pour faire du clic. Mais pour parler à celles et ceux qui veulent encore se laisser toucher, bousculer, inspirer autrement qu’en dix secondes.

Le vrai luxe : l’attention

Notre attention est devenue notre ressource la plus rare. Et pourtant, nous la gaspillons. Nous la dilapidons dans des contenus qui ne la méritent pas, dans des injonctions absurdes. “Sois productif.” “Sois épanoui.” “Sois aligné.” “Sois heureux.” Sérieusement ? À force de nous répéter comment être bien, nous en oublions de simplement être.

Et si le vrai luxe, ce n’était pas un voyage aux Maldives ou un nouveau gadget, mais un moment de silence, un repas lent, une lecture attentive ? Et si la vraie liberté, c’était de reprendre le contrôle sur ce que nous donnons à notre esprit, à nos sens, à notre cœur ?

Une évidence libératrice

Après une longue traversée personnelle, à me demander ce que je faisais ici, j’ai compris une chose essentielle : je n’aurai jamais assez de temps sur cette terre pour tout faire. Et j’ai choisi d’accepter cette idée. C’est libérateur. Parce que si je n’ai pas le temps de tout, je peux choisir ce qui compte. Alors oui, je choisis d’écrire des textes que peu liront peut-être. Je choisis de prendre (et non pas perdre) du temps à écrire pour ceux qui choisiront de “prendre du temps” à lire. Parce que ce n’est pas du temps perdu. C’est du temps retrouvé.

Et vous ?

Alors je vous pose la question : quand avez-vous lu pour la dernière fois sans regarder l’heure ? Quand avez-vous accepté de ne rien “optimiser”, de ne rien “rentabiliser” ? Quand avez-vous donné toute votre attention à un seul geste, une seule présence, un seul mot ?

Peut-être que lire ce texte, jusqu’ici, est déjà un début de réponse. Et si c’est le cas, je vous remercie. Parce qu’en écrivant, j’ai choisi de m’arrêter. Et en lisant, vous avez choisi aussi. Et ce choix, aujourd’hui, c’est déjà énorme.

Pauline LV

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Pauline Lombardo Pauline Lombardo

Attention à ne pas courir après la santé parfaite

Trop souvent, on remet notre santé à demain, ou à quelqu’un d’autre.

Mais la vraie prévention, ce n’est pas une urgence qu’on évite. C’est un mode de vie qu’on choisit. Un retour au bon sens, à la lenteur, à l’écoute du corps et des saisons.

C’est une manière d’aimer la vie assez… pour en prendre soin avant que ça craque.

Aujourd’hui, on parle beaucoup de santé. D’optimisation. De performance. De hacks. Et pourtant… on parle si peu de prévention. De vraie prévention.

Pas celle qui surgit quand il est presque trop tard. Pas celle qu’on évoque à la suite d’un diagnostic. Pas celle qu’on délègue à des experts, des tests, des bilans.

Je parle de la prévention simple, ancrée, quotidienne. Celle qui commence dans l’assiette. Dans l’écoute. Dans la respiration. Celle qui consiste à prendre soin de son terrain, avant que quoi que ce soit ne s’y installe.

Je suis souvent surprise — et parfois un peu triste — de voir à quel point on s’étonne de tomber malade, comme si cela arrivait sans prévenir. Comme si notre corps nous trahissait, d’un coup. Mais le corps ne trahit pas. Il parle. Il alerte. Il ajuste. Il fatigue. Il crie parfois. Et nous ? Trop souvent, on attend. On remet. On banalise. On confie notre santé à l’extérieur de nous : au système, au médicament, à l’urgence.

Mais la vérité, c’est que la prévention commence bien avant tout ça.

Et ce n’est pas une montagne. Ce n’est pas une discipline militaire. C’est un art de vivre.

Un retour au bon sens, au rythme, à la connexion avec ce qui est vivant. C’est boire une infusion chaude quand il fait froid, même si Instagram dit que le jus vert c’est mieux. C’est se reposer sans culpabilité, digérer en paix, marcher un peu chaque jour. C’est savoir reconnaître quand notre vitalité baisse et faire quelque chose avec ça, au lieu d’attendre que ça passe.

C’est aussi accepter de vieillir, pas dans le combat, mais dans la sagesse. Pas dans l’illusion de figer le temps, mais dans l’envie de continuer à vivre pleinement, avec plus de justesse.

Et puis, transmettre. Transmettre cette manière d’habiter son corps. De faire confiance à ses sensations. De ne pas chercher LA solution miracle, mais de construire une relation durable avec soi-même.

Pour moi, la prévention, c’est ça : une manière d’aimer la vie. Assez pour en prendre soin. Assez pour ne pas attendre la fracture. Assez pour ne pas dire un jour “si j’avais su…” — mais pour dire aujourd’hui “je me choisis”.

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FONDATION DU BIEN-ÊTRE HOLISTIQUE Pauline Lombardo FONDATION DU BIEN-ÊTRE HOLISTIQUE Pauline Lombardo

Les 5 piliers du bien-être selon les saisons : un chemin simple et naturel vers l’équilibre

Et si notre bien-être n’était pas une quête à mener, mais un rythme à retrouver ?

À chaque saison, la nature change, ralentit, s’ouvre ou se replie. Et nous ? Trop souvent, nous avançons en ligne droite, coupés de ces mouvements subtils qui pourtant nous habitent.

Dans mon approche, j’ai identifié 5 piliers simples et puissants pour se réaligner avec la vie : le mouvement, la respiration, les rituels, la méditation, et l’alimentation du bon sens. Des pratiques qui ne demandent ni perfection ni performance. Juste un peu de présence.

À travers eux, nous pouvons renouer avec notre énergie naturelle, nous sentir plus stables, plus vivantes, plus reliées. Non pas pour faire plus… mais pour être mieux.

Et si notre bien-être dépendait avant tout de notre capacité à vivre en rythme avec la nature ?

À chaque saison, notre corps, notre esprit et nos besoins évoluent. Pourtant, notre quotidien reste souvent figé. Le stress, la fatigue et le désalignement s’installent doucement.

Depuis des millénaires, des traditions comme la Médecine Chinoise ou la roue des saisons celtiques nous rappellent que nous sommes faits de cycles.

À travers mon approche, j’ai identifié 5 piliers simples, concrets et puissants pour prendre soin de soi en conscience et en douceur, au fil des saisons.

Les 5 piliers du bien-être selon les saisons :

1. Le Mouvement : s’adapter à l’énergie du moment

En hiver, on ralentit. Au printemps, on s’étire. En été, on s’ouvre. En automne, on relâche.

Le corps est un baromètre précieux. Le mouvement conscient – yoga, marche, danse intuitive – devient une façon de s’aligner à la vie.

👉 Exemple : un yoga doux en hiver pour nourrir les Reins, ou un flow dynamique au printemps pour activer l’énergie du Foie.

2. La Respiration : réguler son énergie vitale

Le souffle est un messager. Il équilibre, libère, calme ou dynamise selon nos besoins.

Chaque saison appelle une respiration différente : plus profonde, plus rafraîchissante, plus lente…

👉 Exemple : cohérence cardiaque en automne, respiration feu (Kapalabhati) au cœur de l’été.

3. Les Rituels : ancrer l’intention dans la matière

Les rituels nous reconnectent au sacré dans le quotidien. Une tisane au réveil, une bougie allumée à l’équinoxe, un carnet d’intentions à chaque pleine lune…

👉 Exemple : créer un rituel de transition entre l’automne et l’hiver pour se recentrer.

4. La Méditation : faire de la place en soi

Chaque saison a ses invitations intérieures. La méditation nous aide à écouter ce qui vibre en sourdine, à clarifier l’essentiel, à accueillir ce qui est.

👉 Exemple : méditation sur la gratitude en automne, sur la lumière en expansion au printemps.

5. L’Alimentation du bon sens : se nourrir selon son énergie

Manger n’est pas seulement se remplir : c’est se relier. Selon les saisons, nos besoins changent.

C’est là que les aliments deviennent médecine, quand on les choisit avec conscience, simplicité, chaleur et écoute.

👉 Exemple : aliments cuits et réchauffants en hiver, légers et amers en été.

Ces 5 piliers sont bien plus que des habitudes : ce sont des repères, des sources de clarté et d’ancrage dans un monde qui va trop vite.

En y revenant jour après jour, sans pression, vous retrouvez un art de vivre doux, vibrant et pleinement vivant.

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CHEMIN DE VIE Pauline Lombardo CHEMIN DE VIE Pauline Lombardo

Et si le retour à soi était notre plus grande ressource ?

Trop souvent, lorsqu’un malaise surgit, notre premier réflexe est de chercher des solutions à l’extérieur. On scrolle, on consulte, on s’agite. Mais rarement, on s’arrête. Encore plus rarement, on respire.

Nous avons appris à fuir le silence, à combler chaque vide, à croire que le mieux-être se trouve dans quelque chose à acheter ou à apprendre. Pourtant, au fond, nous savons. Nous savons que quelque part en nous résident des réponses simples, des élans vrais, des gestes qui apaisent.

Respirer pleinement. Bouger avec conscience. Se nourrir avec respect. Créer un rituel doux au lever du jour. Voilà des ressources discrètes, mais puissantes. Elles ne promettent pas la perfection. Elles offrent un ancrage. Une présence. Une reconnexion.

Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est profondément transformateur.

Dans les périodes de turbulence, de fatigue ou de confusion, notre premier réflexe est souvent de chercher des réponses à l’extérieur. Un livre, une formation, une énième vidéo inspirante, une routine miracle. C’est humain. Mais si, à force de chercher ailleurs, nous nous étions simplement éloignées de la seule source véritablement fiable : nous-mêmes ?

Je ne dis pas que c’est facile. Revenir à soi demande du courage. Cela demande de ralentir dans un monde qui nous pousse à accélérer. Cela demande de respirer profondément quand tout autour de nous nous pousse à performer, à produire, à combler chaque minute.

Nous vivons dans une époque où notre attention est constamment captée, fragmentée, stimulée. Entre les notifications, les écrans, les injonctions de rentabilité et les to-do lists sans fin, il devient difficile d’entendre ce que notre corps, notre cœur ou notre souffle tentent de nous dire.

Et lorsque quelque chose ne va pas, lorsque le corps crie, que le mental s’emballe ou que l’émotion déborde, nous sommes souvent démunies. Non pas par manque de solutions, mais parce que nous avons oublié comment y accéder. Pire : nous ne savons même plus ce dont nous avons vraiment besoin.

Depuis plusieurs années, je me consacre à cette quête : retrouver des ressources simples, accessibles, durables. Celles qui ne dépendent pas d’un outil extérieur ou d’une promesse miracle, mais de notre lien intérieur. Celles qui ne coûtent rien… sauf un peu de présence.

Alors oui, je crois profondément que chacun devrait avoir accès au yoga. Pas celui des studios aux miroirs intimidants, ni celui des postures parfaites sur Instagram. Mais le yoga dans sa forme la plus vivante : un art de vivre qui relie le souffle, le corps, le silence, et l’intuition. Un retour à la maison.

Depuis l’été dernier, j’ai créé un programme en ligne basé sur 5 piliers :

le mouvement, la respiration, les rituels, la méditation et l’alimentation du bon sens.

Des pratiques simples, enracinées, pour tisser à nouveau ce fil avec soi-même.

Ces pratiques ne promettent pas le bonheur. Elles offrent quelque chose de plus précieux encore : un espace pour se retrouver, s’écouter, se soutenir. Un socle sur lequel s’appuyer quand tout tangue.

Que répondre à celles ou ceux qui pensent que “ça ne sert à rien” ?

Peut-être simplement que le moment n’est pas encore venu pour eux.

Mais pour celles qui sentent l’appel de revenir à l’essentiel, alors ce chemin est déjà là, tout près. Il commence avec un souffle. Et il n’attend que vous.

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