Pauline Lombardo Pauline Lombardo

Attention à ne pas courir après la santé parfaite

Trop souvent, on remet notre santé à demain, ou à quelqu’un d’autre.

Mais la vraie prévention, ce n’est pas une urgence qu’on évite. C’est un mode de vie qu’on choisit. Un retour au bon sens, à la lenteur, à l’écoute du corps et des saisons.

C’est une manière d’aimer la vie assez… pour en prendre soin avant que ça craque.

Aujourd’hui, on parle beaucoup de santé. D’optimisation. De performance. De hacks. Et pourtant… on parle si peu de prévention. De vraie prévention.

Pas celle qui surgit quand il est presque trop tard. Pas celle qu’on évoque à la suite d’un diagnostic. Pas celle qu’on délègue à des experts, des tests, des bilans.

Je parle de la prévention simple, ancrée, quotidienne. Celle qui commence dans l’assiette. Dans l’écoute. Dans la respiration. Celle qui consiste à prendre soin de son terrain, avant que quoi que ce soit ne s’y installe.

Je suis souvent surprise — et parfois un peu triste — de voir à quel point on s’étonne de tomber malade, comme si cela arrivait sans prévenir. Comme si notre corps nous trahissait, d’un coup. Mais le corps ne trahit pas. Il parle. Il alerte. Il ajuste. Il fatigue. Il crie parfois. Et nous ? Trop souvent, on attend. On remet. On banalise. On confie notre santé à l’extérieur de nous : au système, au médicament, à l’urgence.

Mais la vérité, c’est que la prévention commence bien avant tout ça.

Et ce n’est pas une montagne. Ce n’est pas une discipline militaire. C’est un art de vivre.

Un retour au bon sens, au rythme, à la connexion avec ce qui est vivant. C’est boire une infusion chaude quand il fait froid, même si Instagram dit que le jus vert c’est mieux. C’est se reposer sans culpabilité, digérer en paix, marcher un peu chaque jour. C’est savoir reconnaître quand notre vitalité baisse et faire quelque chose avec ça, au lieu d’attendre que ça passe.

C’est aussi accepter de vieillir, pas dans le combat, mais dans la sagesse. Pas dans l’illusion de figer le temps, mais dans l’envie de continuer à vivre pleinement, avec plus de justesse.

Et puis, transmettre. Transmettre cette manière d’habiter son corps. De faire confiance à ses sensations. De ne pas chercher LA solution miracle, mais de construire une relation durable avec soi-même.

Pour moi, la prévention, c’est ça : une manière d’aimer la vie. Assez pour en prendre soin. Assez pour ne pas attendre la fracture. Assez pour ne pas dire un jour “si j’avais su…” — mais pour dire aujourd’hui “je me choisis”.

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FONDATION DU BIEN-ÊTRE HOLISTIQUE Pauline Lombardo FONDATION DU BIEN-ÊTRE HOLISTIQUE Pauline Lombardo

Les 5 piliers du bien-être selon les saisons : un chemin simple et naturel vers l’équilibre

Et si notre bien-être n’était pas une quête à mener, mais un rythme à retrouver ?

À chaque saison, la nature change, ralentit, s’ouvre ou se replie. Et nous ? Trop souvent, nous avançons en ligne droite, coupés de ces mouvements subtils qui pourtant nous habitent.

Dans mon approche, j’ai identifié 5 piliers simples et puissants pour se réaligner avec la vie : le mouvement, la respiration, les rituels, la méditation, et l’alimentation du bon sens. Des pratiques qui ne demandent ni perfection ni performance. Juste un peu de présence.

À travers eux, nous pouvons renouer avec notre énergie naturelle, nous sentir plus stables, plus vivantes, plus reliées. Non pas pour faire plus… mais pour être mieux.

Et si notre bien-être dépendait avant tout de notre capacité à vivre en rythme avec la nature ?

À chaque saison, notre corps, notre esprit et nos besoins évoluent. Pourtant, notre quotidien reste souvent figé. Le stress, la fatigue et le désalignement s’installent doucement.

Depuis des millénaires, des traditions comme la Médecine Chinoise ou la roue des saisons celtiques nous rappellent que nous sommes faits de cycles.

À travers mon approche, j’ai identifié 5 piliers simples, concrets et puissants pour prendre soin de soi en conscience et en douceur, au fil des saisons.

Les 5 piliers du bien-être selon les saisons :

1. Le Mouvement : s’adapter à l’énergie du moment

En hiver, on ralentit. Au printemps, on s’étire. En été, on s’ouvre. En automne, on relâche.

Le corps est un baromètre précieux. Le mouvement conscient – yoga, marche, danse intuitive – devient une façon de s’aligner à la vie.

👉 Exemple : un yoga doux en hiver pour nourrir les Reins, ou un flow dynamique au printemps pour activer l’énergie du Foie.

2. La Respiration : réguler son énergie vitale

Le souffle est un messager. Il équilibre, libère, calme ou dynamise selon nos besoins.

Chaque saison appelle une respiration différente : plus profonde, plus rafraîchissante, plus lente…

👉 Exemple : cohérence cardiaque en automne, respiration feu (Kapalabhati) au cœur de l’été.

3. Les Rituels : ancrer l’intention dans la matière

Les rituels nous reconnectent au sacré dans le quotidien. Une tisane au réveil, une bougie allumée à l’équinoxe, un carnet d’intentions à chaque pleine lune…

👉 Exemple : créer un rituel de transition entre l’automne et l’hiver pour se recentrer.

4. La Méditation : faire de la place en soi

Chaque saison a ses invitations intérieures. La méditation nous aide à écouter ce qui vibre en sourdine, à clarifier l’essentiel, à accueillir ce qui est.

👉 Exemple : méditation sur la gratitude en automne, sur la lumière en expansion au printemps.

5. L’Alimentation du bon sens : se nourrir selon son énergie

Manger n’est pas seulement se remplir : c’est se relier. Selon les saisons, nos besoins changent.

C’est là que les aliments deviennent médecine, quand on les choisit avec conscience, simplicité, chaleur et écoute.

👉 Exemple : aliments cuits et réchauffants en hiver, légers et amers en été.

Ces 5 piliers sont bien plus que des habitudes : ce sont des repères, des sources de clarté et d’ancrage dans un monde qui va trop vite.

En y revenant jour après jour, sans pression, vous retrouvez un art de vivre doux, vibrant et pleinement vivant.

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CHEMIN DE VIE Pauline Lombardo CHEMIN DE VIE Pauline Lombardo

Et si le retour à soi était notre plus grande ressource ?

Trop souvent, lorsqu’un malaise surgit, notre premier réflexe est de chercher des solutions à l’extérieur. On scrolle, on consulte, on s’agite. Mais rarement, on s’arrête. Encore plus rarement, on respire.

Nous avons appris à fuir le silence, à combler chaque vide, à croire que le mieux-être se trouve dans quelque chose à acheter ou à apprendre. Pourtant, au fond, nous savons. Nous savons que quelque part en nous résident des réponses simples, des élans vrais, des gestes qui apaisent.

Respirer pleinement. Bouger avec conscience. Se nourrir avec respect. Créer un rituel doux au lever du jour. Voilà des ressources discrètes, mais puissantes. Elles ne promettent pas la perfection. Elles offrent un ancrage. Une présence. Une reconnexion.

Ce n’est pas spectaculaire, mais c’est profondément transformateur.

Dans les périodes de turbulence, de fatigue ou de confusion, notre premier réflexe est souvent de chercher des réponses à l’extérieur. Un livre, une formation, une énième vidéo inspirante, une routine miracle. C’est humain. Mais si, à force de chercher ailleurs, nous nous étions simplement éloignées de la seule source véritablement fiable : nous-mêmes ?

Je ne dis pas que c’est facile. Revenir à soi demande du courage. Cela demande de ralentir dans un monde qui nous pousse à accélérer. Cela demande de respirer profondément quand tout autour de nous nous pousse à performer, à produire, à combler chaque minute.

Nous vivons dans une époque où notre attention est constamment captée, fragmentée, stimulée. Entre les notifications, les écrans, les injonctions de rentabilité et les to-do lists sans fin, il devient difficile d’entendre ce que notre corps, notre cœur ou notre souffle tentent de nous dire.

Et lorsque quelque chose ne va pas, lorsque le corps crie, que le mental s’emballe ou que l’émotion déborde, nous sommes souvent démunies. Non pas par manque de solutions, mais parce que nous avons oublié comment y accéder. Pire : nous ne savons même plus ce dont nous avons vraiment besoin.

Depuis plusieurs années, je me consacre à cette quête : retrouver des ressources simples, accessibles, durables. Celles qui ne dépendent pas d’un outil extérieur ou d’une promesse miracle, mais de notre lien intérieur. Celles qui ne coûtent rien… sauf un peu de présence.

Alors oui, je crois profondément que chacun devrait avoir accès au yoga. Pas celui des studios aux miroirs intimidants, ni celui des postures parfaites sur Instagram. Mais le yoga dans sa forme la plus vivante : un art de vivre qui relie le souffle, le corps, le silence, et l’intuition. Un retour à la maison.

Depuis l’été dernier, j’ai créé un programme en ligne basé sur 5 piliers :

le mouvement, la respiration, les rituels, la méditation et l’alimentation du bon sens.

Des pratiques simples, enracinées, pour tisser à nouveau ce fil avec soi-même.

Ces pratiques ne promettent pas le bonheur. Elles offrent quelque chose de plus précieux encore : un espace pour se retrouver, s’écouter, se soutenir. Un socle sur lequel s’appuyer quand tout tangue.

Que répondre à celles ou ceux qui pensent que “ça ne sert à rien” ?

Peut-être simplement que le moment n’est pas encore venu pour eux.

Mais pour celles qui sentent l’appel de revenir à l’essentiel, alors ce chemin est déjà là, tout près. Il commence avec un souffle. Et il n’attend que vous.

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